Vacances : réflexes pour ne plus polluer nos mers et océans

Cela n’est plus un secret pour personne, nos mers et océans sont menacés par la pollution et les activités humaines en général. Si en tant qu’individu, nous pouvons difficilement influer sur la surpêche, certains gestes simples peuvent être adoptés pour être « sea-friendly ».

Opération zéro déchet

Quoi de plus désagréable que de se promener sur une plage jonchée de déchets ? Ne faîtes pas la même erreur qu’hélas beaucoup d’individus font par négligence, à savoir jeter leurs déchets par terre et non dans une poubelle. Un déchet peut être une canette, un mégot de cigarette, un emballage de sandwich, un pot usé de crème solaire ou même un simple petit papier ! Dans le cas où les poubelles sur la plage seraient pleines, anticipez : prévoyez un sac plastique si possible hermétique que vous rangerez dans votre sac et qui vous servira de poubelle, car la plage ne doit pas en être une. Par exemple, si vous fumez, vous pouvez emmener avec vous un cendrier de poche. Il est également conseillé de préférer les gourdes aux bouteilles d’eau génératrices de déchets.

Vous pouvez aller plus loin en participant à des évènements « nettoyage  » (comme l’a fait par exemple l’ex-navigatrice Maud Fontenoy dans le vieux port de Marseille) de plages. Ces actions consistent à se réunir et ramasser le plus de déchets possibles qui jonchent les plages afin de les mettre là où ils doivent être, les poubelles de déchets ménagers ou celles de recyclage (ex : canettes et bouteilles en plastiques, papiers…). Plusieurs associations organisent chaque année des opérations de nettoyage, telles que l’ONG Surfrider par exemple.

Attention aux produits chimiques

Si en termes de pollution maritime, les déchets sur les plages comme dans l’eau sont le plus souvent décriés, la pollution due aux produits chimiques ne doit pas être oubliée pour autant. Les cargos sont certes sources de pollution, tout comme les marées noires lors de problèmes avec les pétroliers mais pas seulement. Il est également possible d’agir sur le plan individuel en évitant l’usage de produits chimiques sur les plages. Ainsi, on choisira une crème solaire bio plutôt que classique. Certes un peu plus difficile à trouver et peut-être plus chère, elle permettra de ne pas contribuer aux 25 000 tonnes de produits UVS déversés annuellement dans l’eau. Ce déversement de produits toxiques comme l’oxybenzone ou le BP2 est notamment responsable du blanchiment du récif corallien.

Si vous vous rendez sur la plage plutôt en soirée, vous souhaiterez sûrement éviter les moustiques, n’est-ce pas ? Pour ce faire, n’employez pas de pesticides qui là encore sont source de pollution maritime mais privilégiez des alternatives écologiques. Il existe par exemple les huiles essentielles notamment de menthe et de lavande. En revanche les huiles essentielles de citronnelle, de géranium ou encore de menthe poivrée ne sont pas à utiliser pour cet effet-là. Chez la femme enceinte, l’usage d’huiles essentielles reste à définir avec le médecin ou le gynécologue au préalable.

Autre alternative écologique : les bracelets à base de citriodiol et d’huile essentielle de lavandin. Certains d’entre eux sont d’ailleurs étanches et donc parfaitement compatibles avec la baignade à la plage ou en piscine. Enfin, à employer plutôt en intérieur, il existe des diffuseurs comme le MoustiCare (à base d’un dérivé du menthol) ou Phytosun qui là encore emploie des huiles essentielles. Pratiques si vous comptez camper par exemple sans polluer la nature de produits chimiques anti-moustiques.